Ain/Jura Jean-Claude Romand n’est « ni un pervers ni un monstre », selon son avocat
« Je ne suis pas sorti indemne de cette affaire », rappelle Jean-Louis Abad. Même avec quarante-cinq ans de barreau derrière lui, l’avocat pénaliste lyonnais avoue qu’il y pense souvent et qu’elle restera sans doute l’affaire de sa vie.
« C’est une affaire qui donne le vertige. Trente ans après, je m’interroge toujours sur l’enchaînement jusqu’au drame », ajoute celui qui ne l’a défendu qu’en raison de la relation de « confiance » qui s’est établie avec son client, également défendu jusqu’au procès par Me Jacques Frémion.
« Trente ans après, j’ai encore de la compassion pour Romand, mais j’en ai davantage pour ses victimes et sa famille. Mon honnêteté morale m’autorise à dire ça », poursuit Me Abad, qui défend toujours avec la même conviction son client. « Je n’en démordrai jamais. Jean-Claude Romand souffre et souffrira jusqu’à la fin de ses jours, ce n’est ni un pervers ni un monstre, la cour d’appel de Bourges l’a bien compris. Il ne s’est pas suicidé en prison : c’est une forme de...
...pour lire la suite, rejoignez notre communauté d'abonnés
et accédez à l'intégralité de nos articles sur le site et l'application mobile
à partir de 1 € le 1er mois, sans engagement de durée
Google : -50% les 6 premiers mois