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FAIT DIVERS

Le faux médecin meurtrier Jean-Claude Romand demande sa libération conditionnelle

Reconnu coupable du meurtre de sa femme, de ses deux enfants et de ses parents et condamné à la réclusion à perpétuité en juin 1996, Jean-Claude Romand a déposé une demande de libération conditionnelle.

Jean-Claude Romand dans le box des accusés pour l'ouverture de son procès, le 25 juin 1996 devant la Cour d'assises de l'Ain.
Jean-Claude Romand dans le box des accusés pour l'ouverture de son procès, le 25 juin 1996 devant la Cour d'assises de l'Ain. Philippe Desmazes, AFP
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Son histoire avait défrayé la chronique judiciaire et avait même inspiré un film. Jean-Claude Romand, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en juin 1996 pour le meurtre de sa femme, de ses deux enfants et de ses parents, a demandé sa libération conditionnelle, selon des informations de France Bleu Berry.

"On savait que Jean-Claude Romand était libérable depuis 2015 puisqu'il avait terminé sa période de sûreté. Il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1996, avec une période de sûreté de 22 ans. Jusqu'en 2015 il ne pouvait bénéficier d'aucun aménagement de peine, mais depuis deux ans et demi Jean-Claude Romand pouvait tout à fait déposer une demande de libération conditionnelle, ce qu'il vient de faire", précise le site de la radio.

Sa requête devrait être examinée le 18 septembre prochain à la Maison centrale de Saint-Maur, dans l'Indre, où il est incarcéré. "Si cette demande est acceptée, et si le Parquet ne fait pas appel de la décision, Jean-Claude Romand pourrait être libéré avant la fin du mois de septembre. D'après nos informations, son projet de réinsertion serait déjà très avancé, il aurait rencontré ses futurs employeurs", explique France Bleu Berry, qui ajoute que selon une source proche du dossier, les experts psychiatres auraient déjà donné leur feu vert car "c'est un détenu qui ne pose aucune difficulté".

Âgé de 64 ans, Jean-Claude Romand s’était fait passer pendant des années pour un brillant médecin de l’Organisation mondiale de la Santé, à Genève, alors qu’il était sans emploi. De peur que ses proches ne découvrent la vérité, ils les avaient finalement tuées en 1993. Ce fait divers avait donné lieu à plusieurs livres, dont le roman "L'Adversaire", d'Emmanuel Carrère, adapté au cinéma en 2002.

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