Jean-Claude Romand, le faux médecin meurtrier, sera bientôt libéré

Il sera libre. En principe, vendredi au plus tard. Dans le monastère qui l’accueillera à Fontgombault, à une cinquantaine de kilomètres de la prison de Saint-Maur (Indre) où il a purgé sa peine, Jean-Claude Romand ne sera plus rien d’autre que lui-même. Un homme de 65 ans réfugié dans la religion catholique et dont la seule compagnie, pendant vingt-six ans de détention, aura été celle de deux visiteuses de prison. Il ne fera plus de recherche médicale, comme il le prétendait. Il n’échangera plus sur la cardiologie avec de vrais médecins, à qui il donnait le change. Il ne dispensera plus de conseils en placements financiers comme il l’avait fait pendant près de vingt ans, pour escroquer toute sa famille. Formé en prison à la restauration d’archives sonores et amateur de philosophie, il n’aura plus qu’à méditer.